Le rhum, boisson d’exil, d’exotisme, de perdition. De follie incroyablement créatrice, mais tout aussi dangereuse. Si l’absinthe fut la muse des impressionnistes, le rhum a été le «meilleur ennemi» de nombre d’auteurs, qui l’ont élevé, en remerciement, au rang de liquide mythique. Le rhum, qui a su murmurer aux oreilles des initiés de si belles histoires, le rhum qui a volé on ne sait combien d’années aux Ernest Hemingway et Hunter S. Thompson de ce monde.