Vendredifférent: Le P’tit Québec, FL

Deux de mes amis, qui ne se connaissent pas, m’ont tous les deux dit qu’ils avaient passé leurs vacances en Floride. Sans être complètement extravagante ou anormale, cette coïncidence (pour ne pas l’appeler «tendance») m’a quand même occupé un peu l’esprit. Car le Québec et la Floride ont, avec les années, développés une relation plus qu’étrange.

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Hommage à Forbrydelsen (The Killing)

Toujours compliqué de faire des palmarès. Chaque année, le bon Frédéric Guindon me torture avec son Grand Recueil de la Bonne Musique. Pour ce qui est des séries télévisées, j’ai avancé ici certaines de mes préférences, Breaking Bad et The Wire. Ils côtoient de près dans mon panthéon personnel une série danoise qui n’a eu ici que très peu de presse. C’est un tort que je m’apprête à régler. Check ben ça.

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Vendredifférent: Sauvages, rouges et emplumés: un tour des pires noms d’équipes de sports.

Igloofest/Piknic Électronik ont des supporteurs qui entretiennent un rapport très amour/haine avec l’organisation. La dernière controverse: cette illustration d’un Iglooteur amérindianisé comme une des têtes d’affiche de l’édition 2013 (avec un Ninja, un Spartiate et un Viking). Quelques membres de leur page ont souligné (je résume) qu’ils trouvaient maladroit de désacraliser la culture amérindienne et de réduire leur existence à quelques clichés. Je vais éviter de prendre position parce que:

1-Ma demande de passe média n’a pas été approuvée encore.

2-Je trouve que la question est quand même plus compliquée qu’elle n’y paraît, et je ne suis ni convaincu qu’Igloofest a été très prudent, ni que ceux qui lui reprochent de salir l’héritage amérindiens visent la bonne cible.

Comme dans toutes les situations où les chances de convertir l’Autre sont minces, je suggère de changer de sujet et de rapprocher les parties en riant/pleurant ensemble sur d’autres cas. Et il n’y a pas de terreau plus riche/pauvre dans le domaine que le merveilleux monde du sport professionnel.

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Hip Hop, you don’t stop with the clichés

On the American TV series Portlandia, Fred Armisen and Carrie Brownstein incarnated the clichés of West Coast hipster culture: the feminist bookstore clerk who knows more than you, restaurant clients who want to know the name of the chicken they are about to order, the cyclist whistling his way through traffic.

This fall, Marc Labrèche and Anne Dorval starred in Télé-Québec’s Les Bobos, another sketch-based show, which plays on the stereotypes of the Plateau’s bohemian bourgeoisie.

Programs such as these made me wonder how easy it would be to fill a series with all of the “real hip hop” clichés on full display at all of the many rap shows I attend throughout the year.

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Les Anglais ont réveillé la peur du fou.

À 20h, le Québec s’est doté d’une première femme à la tête de son gouvernement.

À 22h30, Jean Charest, machine politique invaincue depuis 28 ans (jour pour jour), était défait dans une élection.

À 23h55, on assiste au premier attentat politique québécois capté et suivi (presque) en temps réel.

Comme c’est le cas depuis que le Québec a pris le pas de l’instantanéité du micro-commentaire, Twitter et Facebook ont vite dépassé en quantité, nouveauté et qualité ce que les médias traditionnels pouvaient fournir à leurs auditeurs. Radio-Canada a d’ailleurs fait un travail exemplaire de réserve et de vérification des pistes avancées sur Twitter, orchestrant un superbe jeu de va-et-vient entre la machine à rumeurs, les scoops des journalistes-citoyens et son propre code de conduite.

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Manifeste: Le rap ignorant

Si vous vous trouvez régulièrement à cliquer sur les liens qui sont mis ici (on vous remercie d’ailleurs. Notre hustle rap VS dollars commence à porter fruit), vous avez nécessairement rencontré du rap ignorant. Avec un peu de recul, je m’aperçois que la raison d’être fondamentale de ce blogue est de donner une vitrine francophone et québécoise à ce nouvel embranchement contemporain, créatif et hyper-stimulant de la rap musique.

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Jay-Z @ Centre Bell : La chèvre et les choux.

Le titre de G.O.A.T. (Greatest of all time) en est des plus contesté dans le rap. Il fait l’objet de tergiversations constantes parmi les amateurs, pour qui la fascination pour les listes et les palmarès n’est pas loin de celle des poolers compulsifs et autres sportifs du crayon. Or les critères sont loins de faire l’unanimité et les artistes qui aspirent à ce statut tendent à privilégier ceux qui les avantagent : le nombre d’albums vendus (Tupac); la qualité des réalisations dans le plus court laps de temps (Biggie), le plus de profits (Lil’ Wayne, du moins selon Baby).

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Rire avec 0droguepourmoi

J’ai déjà parlé ailleurs dans l’internet de la campagne fédérale 0 drogue pour moi. Je me fâche aussi à chaque fois que je vois le «Avant/Après» ridicule dans le réseau de la STM. Évidemment qu’ils nous prennent pour des épais, et que c’est frustrant de voir des impôts détournés en pure délire démagogique/idéologique.

Mais heureusement qu’on a les réseaux sociaux.

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La revue de février (paru dans P45)

À une époque, alors que l’Agence PMI semait la peur et l’opprobre au sein de la rédaction de P45, on m’a demandé de faire rimer frugalité et qualité. Ce n’est pas une pratique qui fera peur au rédacteur du web que je suis, domaine qui tend à récompenser les 1 avec 0 [joke binaire].

Comme mesure de dégraissage, cette revue a dû se faire sur seulement 28 jours. On coupe où on peut.

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Les trolls n’ont pas tous les cheveux mauves et des faces fripées.

Une des pires accusations qu’on peut te faire au secondaire, c’est de dire que tu fais de l’intimidation. C’était vrai à mon époque, ça semblait être aussi présent dans les années 50, et c’est sans aucun doute une réalité contemporaine.

Certains semblent penser que l’internet a empirer le phénomène, en multipliant les avenues et les plateformes où l’intimidation peut se répandre. C’est certainement vrai.

Mais je suis aussi d’avis que le web a permis de trouver un exutoire utile pour canalyser cette énergie destructrice. Parce qu’au final, ce n’est pas l’acte de destruction qui est réprimandable, c’est sa cible. Et Dieu sait qu’il y en a des claques à donner et des affaires à amocher. Read More